Des agents en souffrance
Le syndicat évoque des agents en souffrance, exténués par leurs conditions de travail.
"Le service public ne peut pas fonctionner sans ses agents, explique Sébastien Duchet, donc ça va être extrêmement compliqué de continuer comme ça. On ne peut pas avoir de mauvaises conditions de travail parce qu'on n'a pas anticipé... Mais actuellement le personnel qui s'occupe de nos petits et de nos anciens souffre".
Autre sujet de tension, le télétravail. Selon la CFDT, la question du télétravail est beaucoup mieux traitée à Clermont Auvergne Métropole qu'à la ville de Clermont-Ferrand. "Aujourd'hui on ne fait pas du télétravail, mais du travail à distance" dénonce Sébastien Duchet, qui ajoute "maintenant qu'on se retrouve au pied du mur, l'outil qui permet de faire du télétravail, on ne l'a pas".
Le syndicat demande donc des renforts dans les services les plus sollicités, mais aussi des primes pour les agents les plus exposés. Les agents veulent aussi que les repas de certains d'entre eux, "avalés en 10 minutes", soient pris en charge par la mairie, comme c'était le cas au printemps.
Plus largement, la CFDT demande aussi que le dialogue social reprenne, et que les revendication du personnel soient entendues.
Une délégation a été reçue ce lundi 16 novembre à l'Hôtel de Ville, mais pour le moment la mairie de Clermont-Ferrand n'a fait aucun commentaire sur ce mouvement. Elle a simplement annoncé dans un communiqué que des mesures supplémentaires allaient être mises en place dans les écoles, avec du personnel pour compenser les absences dans les cantines et les services de nettoyage.