Le 8 juillet 2017, il est au péage de Gerzat avec d'autres membres de la CGT pour distribuer des tracts sur la loi travail. Il a prévenu la préfecture du Puy-de-Dôme de ce rassemblement et des gendarmes les attendent même sur place pour veiller à son bon déroulé. Mais APRR, la société d'autoroute, ne le voit pas de cet œil. Elle porte plainte et dénonce un manque à gagner de plus de 40 000€.
"Ce qu'on en retient aujourd'hui, c'est le parquet, la justice du pays qui m'interpelle et qui me renvoie devant un tribunal correctionnel pour une manifestation interdite mais qui à notre sens ne l'est pas du tout", fustige Julien Pauliac.
Pour lui, ce procès est politique. "Je peux vous garantir que ça empêche quelques militants dans l'organisation de prendre des responsabilités [...] parce que si c'est prendre des responsabilités pour prendre des coups [...] ça freine aussi l'engagement militant"
Deux rassemblements sont organisés ce lundi matin en soutien au secrétaire général. Un premier à partir de 9 heures à l'AIA, la société d'aéronautique où travaille Julien Pauliac et le deuxième à 12 heures place de l'étoile, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand.