Le succès n'est pas encore assuré
Alain Regourd, le PDG d'Amelia l'a dit : pour assurer la rentabilité, compte tenu des tarifs pratiqués, il faudra que l'avion soit rempli aux deux tiers.
Ce qui fait dire à Patrick Wolff, le président de l'association Objectif Capitales, "On se bouge ! On n'attend pas de savoir quelle est la couleur des fauteuils ! On a trois mois pour trouver un rythme de croisière qui, honnêtement, nous parait possible".
Les grandes entreprises du Puy-de-Dôme, comme Michelin ou Limagrain, se sont engagées à utiliser cette ligne, qui permet, contrairement au train, de prévoir des rendez-vous à la journée à Paris. Mais c'est bien tout le monde économique qui doit se mobiliser pour assurer le succès.
En attendant, c'est la région Auvergne Rhône-Alpes, via le syndicat mixte de l'aéroport, qui va mettre la main à la poche. À hauteur de 700 000 euros selon son président Laurent Wauquiez.
Les élus écologistes du syndicat mixte de l'aéroport ont voté contre ce soutien financier, estimant que "le climat n'attend pas" et que cette somme serait plus utile si elle était déployée vers des modes de transports alternatifs.
Un premier bilan sera fait en juin 2022. En attendant deux allers-retours quotidiens sont prévus du lundi au vendredi. Il n'y aura pas de liaison le samedi et seulement une rotation le dimanche.
