Un sujet qui inquiète parfois les élus de Clermont Auvergne Métropole. "Ce qui fait peur au niveau des élus c'est que quand on parle de gratuité, ce n'est pas une gratuité puisque quelqu'un doit payer", explique François Rage, président du syndicat mixte des transports en commun. "Aujourd'hui les recettes commerciales c'est 15 millions d'euros, si demain les recettes n'existaient plus, les bus ne pourraient pas continuer à fonctionner. Donc qui prend en charge ces 15 millions d'euros, sous quelle forme... c'est la première inquiétude", continue-t-il.
Une gratuité partielle
L'étude pourrait aussi déterminer s'il vaut mieux proposer une gratuité complète ou simplement partielle. Comme cela existe déjà en partie à Clermont, selon François Rage. "En cas de forte pollution, notre réseau est gratuit par exemple", explique François Rage.
Il y a quelques mois, Clermont Auvergne Métropole a également annoncé qu'elle prenait en charge les abonnements annuels de C'vélo, les rendant donc gratuits aux usagers.
L'étude devrait se terminer d'ici la fin de l'année. Les élus se saisiront alors du dossier pour faire des propositions et éventuellement lancer des premières expérimentations.