Un investissement pour les 30 prochaines années
Un réseau de chaleur permet de miser sur une ou plusieurs chaufferies centrales et d'alimenter tout un quartier et de nombreux bâtiments publics.
Il existe déjà quatre réseaux de chaleur sur la métropole clermontoise : un à Royat, un à Beaumont et deux à Clermont-Ferrand (Croix-de-Neyrat et La Gauthière). Ils permettent d'alimenter des structures comme Royatonic, le musée d'art Roger-Quilliot, l'hôtel de région ou le stade Montpied.
Dans le cadre de sa transition énergétique, Clermont Auvergne Métropole a décidé d'étendre les réseaux clermontois de 15 kilomètres, ce qui permettra d'alimenter les bâtiments du 92e régiment d'infanterie ou le site Michelin de Cataroux.
"Ces réseaux vont stabiliser le coût de l'énergie, puisque c'est soit la chaleur produite par l'incinérateur, soit des réseaux bois qui sont globalement moins chers que le gaz russe", souligne le président de Clermont Auvergne Métropole, Olivier Bianchi.
Les poubelles pour produire de la chaleur
Le Valtom, l'organisme chargé de la valorisation des déchets dans le Puy-de-Dôme est un partenaire important puisque une grande partie de la chaleur envoyée dans les réseaux viendra directement de l'incinérateur.
"La partie sèche des ordures ménagères est incinérée et produit de la chaleur. Aujourd'hui, c'est de l'électricité et 70 000 habitants de Clermont-Ferrand sont alimentés par cette usine de production d'électricité. On va dégrader un peu la part de l'électricité pour produire de la chaleur au bénéfice du réseau métropolitain", explique Laurent Battut, le président du Valtom.
Au total, 65 millions d'euros sont investis pour le développement de ces réseaux de chaleur.