Ce jour-là, un Renault Scénic, parti de Romans-sur-Isère (Drôme) pour rejoindre Vénissieux (Rhône), s'embrase à hauteur d'Albon (Drôme), entre Valence et Lyon. À son bord, neuf personnes d'une même famille. Le véhicule part en tonneaux avant de s'immobiliser dans un champ.
Cinq des enfants, âgés de 3 à 14 ans, périssent dans l'incendie. Un autre et les trois adultes parviennent à s'en extraire. Une mère de famille, elle, perd la vie trois mois plus tard, des suites de ses blessures.
L'enfant brûlé à plus de 90% encore en centre de rééducation
Trois ans plus tard, le dossier va se clôturer. D'après nos confrères du Progrès, il n'y aura pas de procès. La responsabilité de Renault, le constructeur, n'a pas été retenue. Ni celle du conducteur, sur un éventuel défaut d'entretien.
Selon les différents experts, la thèse avancée par le procureur de la République de Valence, sur un dysfonctionnement du turbo associé à une inflammation de l'huile moteur, a depuis été confirmée.
Pas de suite pénale donc à prévoir, mais au civil, les trois rescapés réclament des indemnités. Notamment l'enfant aujourd'hui âgé de 10 ans qui a pu s'extraire des flammes. Brûlé à plus de 90%, il est encore aujourd'hui dans un centre de rééducation.
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