Les louveteaux "très bien accueillis" dans la meute
Hoonah a déjà donné naissance à quatre jeunes en 2017 puis trois autres en 2018. En tant que femelle dominante, c'est la seule louve à pouvoir se reproduire dans le parc. "Elle est très attentionnée, protectrice et fait régner l'ordre dans la meute au côté de Kenaï, le père et mâle dominant", expliquent les équipes du PAL.
Chaque année au printemps, Hoonah peut avoir une nouvelle portée. Kenaï lui creuse sa tanière pou qu'elle puisse mettre bas après 2 mois de gestation. Elle est déjà la mère de sept louveteaux nés au PAL en deux ans et dont trois sont partis créer leur propre meute dans un autre parc.
Les petits loups font l'objet d'une attention toute particulière. "Les louveteaux ont été très bien accueillis. C'est le signe d'une bonne stabilité dans le groupe. Car des nouveau-nés peuvent parfois se faire manger par d'autres congénères", indique Nicolas Geli, responsable zoologique.
Les derniers venus complètent ainsi la meute actuelle du parc, déjà composée de cinq loups, un mâle et quatre femelles qui sont âgés d'un à quatre ans : Hoonah, Kenaï , Alma, Taïga et Ottawa. Ces loups du Canada ont la particularité d'avoir des pelages de différentes couleurs : gris, noir, blanc ou encore jaunâtre parfois dans une même portée. "Contrairement au loup d'Europe cette sous-espèce de loups a l'énorme avantage d'être moins farouche ce qui accorde plus de chances aux visiteurs de les observer", rappelle les équipes du PAL.
Et ce sera d'ailleurs bientôt possible : le PAL ouvre ses portes le mercredi 9 juin, après des mois de fermeture. Les infos pratiques et le mesures sanitaires qui s'appliquent sont précisées sur le site du parc animalier.
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Kenaï le père apporte la nourriture aux petits. © PAL |