Le rapport bénéfice-risque impose ce choix
Le président des chirurgiens-dentistes en Auvergne-Rhône-Alpes explique concrètement la nouvelle procédure : "pour autant, chaque patient doit pouvoir continuer à joindre son chirurgien-dentiste traitant, pour lui expliquer son problème. Celui-ci va donc poser différentes questions, pour déterminer la gravité du mal : soit il peut régler le problème par téléphone, soit il faut intervenir en urgence".
Dans ce cas, des cabinets de garde sont disponibles, que ce soient des cabinets dentaires d'astreinte, un centre hospitalier ou une faculté d'odontologie. "Évidemment, c'est problématique de déprogrammer tous les soins non urgents, pour des raisons médicales, fonctionnelles et esthétiques, mais tant qu'on est en confinement, on doit se donner deux mois de patience, parce que le rapport bénéfice/risque impose ce choix", reprend Eric Lenfant.
Prenons concrètement le cas d'un enfant qui se serait cassé une dent. Les parents appellent le chirurgien-dentiste traitant, qui posera plusieurs questions. En fonction du degré de la fracture, l'enfant sera envoyé ou non au cabinet de garde désigné.