D'après Le Progrès, la justice a émis une injonction aux deux associations intervenues le 10 octobre dernier de restituer les animaux saisis ce jour-là. À savoir une vingtaine de chiens mais aussi des chats et des lapins.
Cité par le quotidien, le procureur adjoint de la République de Saint-Étienne, André Merle, assure qu'aucune maltraitance n'a été identifié par les vétérinaires mandatés par la direction départementale de la protection des populations. Il évoque uniquement "des situations de non-conformité". Loin, en tout cas, de l'opération "sauvetage" présentée par les associations concernées, Le Centre de Protection des animaux et SOS Boubou.
L'injonction court jusqu'à ce mercredi 26 octobre. Pour l'instant, en tout cas, les animaux n'ont pas été restitués à l'éleveur. "Cette décision est évidemment un soulagement, mais pour l'instant on reste inquiet car nos animaux ne nous ont pas été rendus, alors qu'il ne reste que quelques heures. On laisse la justice gérer le dossier parce que ces dix derniers jours ont été éprouvants pour notre famille. On veut que justice soit faite et que ce mauvais rêve s'arrête" a-t-il confié à Radio Scoop.
Le Progrès précise que trois enquêtes préliminaires sont en cours. L'une contre l'éleveur pour maltraitance contre les animaux, une autre contre une association pour extorsion de consentement, puis la dernière contre les deux associations pour leur fonctionnement et leurs conditions d'intervention sur cette exploitation.
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