Elle a commencé à peindre ces femmes en mars 2020 avec un portrait de Simone Veil. Puis, elle a enchainé avec onze autres œuvres : Joséphine Baker, la révolutionnaire française Olympe de Gouges, l'actrice Alice Guy, Marielle Franco, une militante féministe brésilienne assassinée en 2018, Nasrin Sotoudeh, une avocate iranienne prisonnière politique dans son pays, Waris Dirie, une écrivaine somalienne qui se bat contre les mutilations sexuelles, Annette Kellermann, une Australienne championne de natation au début du XXe siècle, Hedy Lamarr, une actrice autrichienne passée par Hollywood au siècle dernier, Frida Kahlo, artiste peintre mexicaine, Qiu Jin, une poétesse chinoise et Phoolan Devi, une femme politique indienne, toutes exposées à la MCC.
"C'est une façon de les mettre en lumière"
"Simone Veil représente la Journée internationale du droit des Femmes", explique Val'Esquisse, qui a utilisé de la peinture acrylique. "Ensuite, j'ai eu envie d'aller chercher d'autres femmes qui ont fait des choses pour les femmes et l'humanité dans différents pays du monde". Si certaines de ces femmes sont connues de tous, d'autres ont été oubliées avec le temps. "Beaucoup de femmes que j'ai peint ne sont pas connues", justifie Valérie Guret, dont le travail fait écho à la célèbre série "Culottées" de Pénélope Bagieu. "Et pour moi, c'est une façon de les mettre en lumière, car ce sont des femmes exceptionnelles", poursuit l'artiste aindinoise.
À noter que des cartes postales représentants ces femmes sont vendues au prix de deux euros. La Maison des Jeunes et de la Culture de Bourg-en-Bresse gère la vente des tableaux exposés. Il faut les réserver auprès de l'établissement. Ce sont des modèles uniques d'une valeur de 300 euros chacun. À cette heure, six des douze œuvres ont déjà trouvé preneur. L'exposition s'achève le 4 février.