Mais le propriétaire, Bourg Habitat, bailleur social burgien, a porté plainte pour occupation illégale. La décision de justice vient de tomber. Les migrants ont quatre mois pour partir.
Un soulagement à court terme, mais un problème à plus long terme
"Ce délai de 4 mois permet d'envisager la suite. On sera à ce moment-là en hiver, et on espère qu'ils seront au moins logés sous le couvert du plan grand froid", commente Rémi Garraud, membre du collectif Solidarité Migrants à Bourg-en-Bresse.
Du provisoire qui ne satisfait néanmoins pas le collectif : "La décision qu'on attend nous, c'est que les gens soient logés comme ils devraient l'être par les services de l'État, puisqu'ils sont demandeurs d'asiles", poursuit-il. Mais "actuellement la préfecture/l'État n'a pas de places, donc les gens sont dehors", conclut-il.
Le collectif doit rencontrer la mairie de Bourg-en-Bresse la semaine prochaine, pour se pencher notamment sur la question de l'électricité et du chauffage, car il n'y en a pas actuellement.
De son coté, Bourg Habitat, le bailleur social, n'a pas voulu faire de commentaires.
Et enfin, la préfecture de l'Ain rappelle que deux personnes ont été logées il y a quelques mois. Les autres personnes demeurent en liste d'attente pour une solution d'hébergement.