Des points communs pour faciliter l'accueil
C'est en compagnie de Dorothée Genaudy, la mère de sa famille d'accueil, que Maja, 17 ans, norvégienne originaire d'Oslo, arrive chez la famille Thimonier, famille d'accueil de Natalie, 17 ans elle aussi, originaire de West Bend dans le Wisconsin au nord de Milwaukee (États-Unis).
Les familles les ont choisies grâce à un dossier fourni par l'association AFS qui permet d'accueillir un étudiant étranger chez soi. "J'ai vu que Natalie avait 17 ans, comme ma fille et qu'elle était végétarienne comme elle", confie Agnès Thimonier. "J'ai vu qu'elle aimait bien faire du vélo et nous aussi donc je l'ai choisie pour ça".
Les deux familles se connaissent déjà très bien puisque quatre maisons les séparent. "Les premiers jours ont été difficiles, car j'ai eu l'impression d'être dans une maison qui n'est pas la mienne", explique Natalie. "Mais ma famille d'accueil m'a bien reçue et j'ai eu beaucoup de chance. On m'a dit que j'étais chez moi et je me suis adaptée".
Les deux adolescentes espèrent bien parler le français d'ici Noël
Les familles ont essayé de les intégrer au mieux. "Cela s'est fait très naturellement", raconte Dorothée Genaudy, qui accueille Maja. "Cela a été une belle rencontre. On a eu la chance d'avoir une belle personne avec nous. On fait face au manque de leur famille, de leurs amis et on sait qu'il y aura des hauts et des bas au cours de l'année".
Salomé Thimonier, 17 ans, scolarisée en classe de première au lycée Lalande, a facilité l'adaptation de Natalie à Bourg-en-Bresse. "On se parle beaucoup", affirme l'adolescente. "Je lui ai fait visiter la maison. Et avant qu'elle arrive au lycée, je suis allée voir mes professeurs pour les informer de son arrivée. Mais elle s'est adaptée toute seule".
La Norvégienne et l'Américaine sont scolarisées en première. Maja a choisi les spécialités mathématiques, biologie et anglais alors que la seconde a pris géopolitique, mathématiques et physique-chimie. Des cours où elles apprennent des mots en français en plus d'en apprendre dans leur famille d'accueil.
"J'essaie de parler français avec ma famille d'accueil et mes camarades de classe au lycée", assure Maja. "Mais j'ai encore des difficultés à le parler. Quand je suis à la maison, ma famille d'accueil me montre les objets et me répète le mot en français. En cours, quand les professeurs écrivent des mots au tableau, je les note. C'est comme ça que j'apprends".
Natalie, elle, comprend très bien le français. Mais il reste encore difficile à parler pour les deux adolescentes. Elles espèrent que ce sera le cas d'ici Noël.
Une chose est certaine : les deux adolescentes ne passeront pas le bac de français en fin d'année. C'est facultatif dans le cadre de leur échange. Elles resteront à Bourg-en-Bresse jusqu'en juillet 2023 avant de passer en classe supérieure quand elles retourneront chez elles.
