Des notes qui risquent de fortement varier selon les jurys
Les candidats ont déjà commencé à se préparer pour cette épreuve, qui se tiendra du 21 juin au 2 juillet. Ils ont travaillé plusieurs questions liées à leurs enseignements de spécialité. "Moi je suis dans l'enseignement technologique, donc ça parle beaucoup d'éco-conception ou de recyclage de produits" explique Patrick Lebrun, le secrétaire du SNES dans l'académie de Clermont-Ferrand.
Les candidats doivent développer le thème choisi par les deux examinateurs pendant cinq minutes, puis répondre aux questions du jury et évoquer leur projet professionnel.
"On n'a pas de grille d'évaluation, regrette Patrick Lebrun. Donc on va noter à partir du ressenti. Par ailleurs, comme nous ne sommes pas spécialistes de la matière dans laquelle les candidats présentent leurs thèmes, on ne peut les interroger que sur quelque chose de global, sur la forme. Je ne vois pas comment on peut évaluer de manière structurée et égalitaire, d'autant qu'il n'y a pas d'harmonisation entre les jurys".
Les enseignants regrettent le maintien de l'épreuve, alors que les élèves viennent de vivre deux années scolaires chaotiques à cause de la Covid-19.