Selon plusieurs médias, la FNTV, la fédération nationale des transports de voyageurs, avait déjà tiré la sonnette d'alarme quelques mois auparavant. Pour eux, les services de la rentrée seront impactés, et certains trajets pourraient bien être supprimés ou regroupés avec d'autres trajets. Dans la région, le manque se fait le plus sentir en Isère, dans le Puy-de-Dôme et dans le Rhône.
Certaines entreprises vont aussi mobiliser tous leurs salariés pour pouvoir assurer les transports scolaires. "Il y a beaucoup de salariés, des ateliers ou des services administratifs, qui ont le permis de conduire. Les personnes vont donc faire un service scolaire le matin, enchaîner avec leur journée d'atelier ou administrative et le soir faire le retour des enfants chez eux", explique Sébastien Giron, dirigeant d'une société de transports du Puy-de-Dôme et administrateur de la FNTV.
Des difficultés de recrutement
Après la crise sanitaire, il a été plus difficile de recruter et les sociétés reçoivent de moins en moins de candidatures. Selon Le Progrès, une campagne de communication avait été lancée il y a quelques mois.
Depuis plusieurs années, la FNTV demande aux établissements de décaler les heures d'ouverture afin de pouvoir desservir plusieurs établissements avec seulement un car scolaire. "Si un lycée et le collège d'à côté rentrent à huit heures, il faut certainement deux véhicules avec deux conducteurs. Est-ce que l'on ne pourrait pas décaler l'une des deux rentrées à 8 h 30 ? Pour n'avoir qu'un seul véhicule et qu'un seul conducteur", se demande Sébastien Giron, qui espère réunir les entreprises, l'Éducation nationale et les collectivités locales autour d'une même table, pour tenter de trouver des solutions.






