87 personnes se sont retrouvées pour jouer au football. Il y avait une soixantaine de demandeurs d'emploi et 25 recruteurs. Seul un prénom figurait sur leur dossard et c'est là tout l'intérêt de cet évènement. Les chômeurs ne savaient pas qui étaient les employeurs, et inversement.
Tous les candidats sont venus sans rendez-vous, sans lettre de motivation, et sans CV. Et tout cela part d'un constat, les entreprises semblent désormais plus attirées par les comportements que par les compétences. Les recruteurs infiltrés ont pu observer les éventuels candidats et notamment leur leadership ou leur sens du collectif.
Les masques sont tombés dans l'après-midi et les employeurs ont alors présenté leurs entreprises aux candidats. En moyenne, ces derniers ont pu faire trois entretiens. Reste désormais à savoir combien seront embauchés.
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