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Auvergne-Rhône-Alpes : ce qui va changer sur les rails d'ici 2025

Mardi 23 Mars - 05:30

Actualité


Train - © Radio SCOOP
Ce lundi 22 mars, la SNCF a fait le point sur l'avancée des chantiers en cours dans la région, dans le cadre de la modernisation de l'Étoile Ferroviaire Lyonnaise.


Entre 2015 et 2025, 310 millions d'euros sont investis pour réaliser différents travaux. Améliorer la signalisation, construire des sous-stations, allonger les quais ou encore construire de nouvelles voies : 32 opérations doivent être finies dans les prochaines années. Ce sera ensuite une nouvelle phase qui s'ouvrira, l'objectif final étant d'augmenter le nombre de trains sur les rails de la région.

Anticiper la hausse du nombre de voyageurs


"Nous sommes tous mobilisés pour apporter des solutions au problème de saturation et aux retards de trains", a insisté Pascal Mailhos, préfet d'Auvergne-Rhône-Alpes aux côtés des différents partenaires. Car c'est bien l'enjeu central : améliorer la ponctualité des TGV et des TER, surtout quand on sait que le nombre de voyageurs est chaque année plus important.

On estime qu'en 2030, il y aura une hausse de la fréquentation des TER de 25%. Environ 15% de voyageurs en plus sont attendus rien qu'en gare de Lyon Part-Dieu, première gare européenne en termes de correspondances.

"Notre gros handicap, c'est que dans notre système ferroviaire régional, tout passe par la Part-Dieu. Il faut qu'on se donne de l'oxygène", a commenté Laurent Wauquiez, le président de la Région. Cette gare, cœur du projet, connait en ce moment des travaux d'envergure. D'ici octobre 2023, une douzième voie est prévue, la voie L est déjà en travaux.

Améliorer le service


Sur les 32 opérations -que l'on peut d'ailleurs suivre sur le site de l'Étoile Ferroviaire Lyonnaise- une vingtaine reste à terminer et lancer. Des constructions de sous-stations électriques à Meximieux dans l'Ain ou en gare de Saint-Étienne Bellevue, des allongements de quais à Givors et à Rive-de-Gier... Une nouvelle phase de concertation s'ouvrira ensuite pour des projets plus lointains, qui ne verront le jour... qu'en 2040.

Mais les premiers résultats sont bien là, a rappelé Thomas Allary, directeur régional de SNCF Réseau. "Sur les cinq dernières années, on est a 50% de trains en retard en moins, avec moins 42% de minutes perdues en moyenne. On ne va pas s'arrêter là, mais c'est encourageant", conclut Thomas Allary.



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