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Autisme : des classes spéciales dans les écoles d'Auvergne-Rhône-Alpes

Lundi 30 Janvier - 05:30

Société


En Auvergne-Rhône-Alpes, 10 nouveaux dispositifs ont ouvert à la rentrée pour 80 élèves autistes. - © Léa Duperrin / Radio SCOOP
Il existe plusieurs options pour scolariser les enfants atteints de troubles du spectre de l'autisme (TSA). L'une d'elle consiste à les accueillir dans une classe spéciale, dans une école ordinaire.


Tous les matins, dans cette école maternelle de Villeurbanne (Métropole de Lyon), sept enfants âgés de trois à quatre ans sont accueillis comme tous les élèves, à 8 heures et demie. Ils rejoignent ensuite leur classe, encadrés par des éducateurs spécialisés. L'équipe est formée spécifiquement sur les troubles du neuro-développement, et est épaulée par les interventions régulières d'une psychologue, d'une psychomotricienne et d'un orthophoniste.

Il s'agit d'une Unité d'Enseignement Maternelle Autisme (UEMA), comme il en existe ailleurs en région Auvergne-Rhône-Alpes, aussi bien en maternelle qu'en élémentaire. Des sections ont été créées à la rentrée 2022 à Riorges (Loire), Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme) ou encore à Valserhône (Ain).

Contrairement aux Instituts Médico-Éducatif (IME), la particularité de ce dispositif repose sur le fait que les enfants ont la possibilité de se mélanger aux autres élèves de l'école.

"Je vois déjà tous les progrès qu'il fait !"


"Je me suis aperçue, dans son comportement, qu'il y avait quelque chose de différent", explique Safiatou, maman d'un petit garçon de trois ans scolarisé en UEMA. "Au départ, je ne savais pas ce que c'était, et puis il y a eu un diagnostic." La jeune maman décide alors de faire appel à une AVS, une accompagnatrice spécialisée. Mais son fils ne pouvait suivre que des demi-journées d'école.

"On m'a parlé de cette classe qui était créée à l'école Jean Zay de Villeurbanne... Et depuis, je le trouve tellement plus épanoui ! Il est bien accompagné, je vois déjà les progrès qu'il fait", sourit Safiatou.

Les journées se partagent entre un suivi individuel, des temps collectifs et des moments de mixité. "L'idée, c'est justement que les enfants puissent aller dans les autres classes sur les temps d'inclusion, mais aussi à la récréation ou sur le temps du midi par exemple", détaille Marine, éducatrice. "C'est ce qui leur permet de s'adapter au mieux à leur environnement... Et ça permet aussi aux autres enfants de l'école de savoir ce que c'est que la différence."

Les enfants sont accueillis en UEMA pour trois ans, mais leur parcours peut évoluer selon leurs besoins. À terme, ceux qui le peuvent intègreront une classe ordinaire, avec ou sans accompagnant. En maternelle, l'ouverture d'une unité d'enseignement et son fonctionnement représente un investissement de 280.000 euros sur un an.