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Au refuge SPA de Lyon Marennes, "on pousse les murs, ça devient très compliqué"

Dimanche 11 Juillet - 05:20

Actualité


Un chien à la SPA - © DR
Chaque été, au début des vacances, le problème se pose : des abandons, moins d'adoptions. Mais cette année, la situation semble plus sérieuse encore.


Dans ce refuge de la SPA situé au Sud de la Métropole de Lyon, le constat est sans appel. Une hausse de 31% des chats pris en charge est observée par rapport à 2019. D'après le responsable Christophe Dumont-Richet, le refuge accueille actuellement 150 chats. Ses capacités se limitent pourtant à 105. "Sans oublier qu'on a aussi une centaine de chats, notamment des chatons, pris en charge par des familles relais", explique-t-il.

Abandonnés avant de partir en vacances


Pourquoi autant d'abandons cet été ? "Il y a la raison des départs en vacances qui nous est donnée, des personnes qui ont une réservation et qui n'ont trouvé aucune solution pour leur animal. Alors que bon, en 2021, il y en a des possibilités de partir en vacances avec son animal, ça peut même être super fun !", rappelle Christophe Dumont-Richet.

Autre problématique de taille, l'absence de stérilisation des animaux. "Mâle ou femelle, il faut le faire. Parce que là, pour un abandon, c'est cinq ou six animaux qu'on récupère..."

D'autres situations se produisent aussi à cette période, avec des personnes parfois isolées qui se retrouvent dépassées par le nombre d'animaux chez elles. "Trente, quarante parfois", déplore Christophe Dumont-Richet. "On pousse les murs, mais ça devient très compliqué. À ceux qui ont un projet sérieux d'adoption mais qui tardent à sauter le pas, je les invite à adopter dès maintenant !"

En attendant, le refuge fait appel à des familles d'accueil pour prendre en charge des chatons de manière temporaire. Pour les personnes qui souhaitent leur laisser leur animal, une liste d'attente est élaborée.

L'achat d'animaux sur internet


Le refuge regrette aussi "l'achat fait un peu vite", parfois sur internet comme nous le rappelions dans cet article.

Une proposition de loi a justement été adoptée en janvier dernier pour empêcher cette pratique. Le texte doit passer prochainement au Sénat.



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