"Nous devons prendre de la hauteur. C'est une tâche immense à laquelle je veux me consacrer entièrement", a-t-il ajouté, en expliquant sa méthode : "se remettre en question, plonger dans le pays profond, renouer le fil de la confiance qui a été perdu, mobiliser les forces du sursaut". "Et il faut se préparer dès maintenant", a souligné Laurent Wauquiez, qui n'a pas "l'intention de (s')enfermer dans une tour d'ivoire".
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes avait annoncé le 17 juillet qu'il ne serait pas candidat à la présidence des Républicains, mais qu'il comptait construire une "alternative" pour "dépasser les questions d'appareil".
Pour autant, il restera "fidèle" à sa famille politique, a-t-il assuré dimanche. "Il n'a aucune volonté de donner l'impression qu'il veut court-circuiter le parti", souligne-t-on dans son entourage.
"Restaurer l'autorité"
L'ancien maire du Puy-en-Velay a d'ailleurs chaleureusement salué la présence du député Éric Ciotti à ses côtés : "Oui, tu as raison, c'est avec autorité qu'il faudra arrêter l'immigration de masse", a-t-il assuré sous les applaudissements.
Un hommage pas anodin, car le député des Alpes-maritimes est, lui, candidat à la tête de LR. "Si je suis président des Républicains, Les Républicains accompagneront Laurent Wauquiez vers l'Élysée et le feront gagner", a-t-il affirmé à des journalistes.
Dans son discours, le président du conseil régional a énuméré ses thèmes de prédilection, dénonçant "une minorité de technocrates, de juges, de minorités agissantes qui ont mis la main sur le pays", ainsi que les "allocations à tout va".
Il faut au contraire "remettre le travail au cœur de la société française", davantage "de frontières pour mieux protéger" et "retrouver le sens du respect (...), ce qui implique de restaurer l'autorité", a-t-il lancé sous les applaudissements.