Ce mardi matin, 47 passagers ont débarqué d'un vol Istanbul-Lyon et directement acheminés au centre de dépistage. Chacun d'entre eux doit remplir une fiche d'information. "Ensuite, soit le voyageur a déjà effectué un test PCR il y a moins de 3 jours dans le pays d'origine et il va directement au contrôle de police, soit il doit se faire dépister ici", détaille le docteur Sylvain Charreyre, médecin-chef de l'aéroport.
Pour l'instant, seuls 3 refus ont été enregistrés, tous le premier jour d'ouverture du centre. Un arrêté préfectoral impose une mesure de quatorzaine pour toute personne refusant de se soumettre au test Covid. "Globalement, l'acceptation est bonne. On essaye de réduire l'attente au minimum, surtout pour les personnes fragiles et les familles" poursuit le médecin.
Un test qui ne dure que quelques secondes
Pour ce vol en provenance de Turquie, une trentaine de personnes ont été testées. Après un premier passage purement administratif, arrive l'étape même du prélèvement. Des sapeurs-pompiers et des employés du laboratoire mandaté par l'Agence régionale de santé sont là pour les accueillir et les guider.
Le test nasal, entièrement gratuit, ne dure qu'une dizaine de secondes. Sylvain Charreyre précise :"L'objectif est qu'ils sortent d'ici en même temps que leurs bagages arrivent" explique-t-il.
Au total, une trentaine de vols par semaine sont concernés par ces tests obligatoires. Le personnel naviguant peut aussi être testé sous certaines conditions.
Chute de la fréquentation
Au mois de juillet, l'aéroport lyonnais a enregistré un recul de sa fréquentation de 72,5 %, selon une étude réalisée par Flightright (plateforme d'aide pour les usagers).