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Attentat de Conflans : l'hommage national rendu à Samuel Paty

Mercredi 21 Octobre - 19:22

France


L'hommage national à Samuel Paty s'est déroulé dans la cour de la Sorbonne. - © Capture d'écran BFMTV
La cérémonie nationale d'hommage au professeur assassiné, Samuel Paty, a débuté à 19h30 ce mercredi 21 octobre dans la cour de la Sorbonne.


Le cercueil du professeur d'Histoire-Géographie, Samuel Paty, décapité ce vendredi 16 octobre est entré dans la cour de la Sorbonne sur "One love" du groupe irlandais U2.

De nombreuses personnalités politiques sont présentes, comme l'ancien président de la République François Hollande. Christophe Capuano, un ami de Samuel Paty a lu "Aux instituteurs et aux institutrices" de Jean Jaurès.

Après la lecture de deux autres textes, Emmanuel Macron, président de la République, a pris la parole. "Ce soir je n'aurais pas de mots pour évoquer la lutte contre l'islamisme politique, radical [...] Ce soir je ne parlerais pas du cortège de terroristes, de leurs complices et des lâches qui ont rendu possible cet attentat, ils ne le méritent pas [...] Ce soir, je ne parlerais pas davantage de l'indispensable unité que toutes les Françaises et les Français ressentent [...] Ce soir je veux parler de votre fils, de votre frère, de votre oncle, de celui que vous avez aimé. Ce soir je veux parler de votre collègue, de votre professeur tombé parce qu'il avait fait le choix d'enseigner. Assassiné parce qu'il avait décidé d'apprendre à ses élèves à devenir citoyen. Ce soir, je veux vous parler de Samuel Paty".

Vous pouvez suivre la cérémonie en direct sur le compte Twitter de l'Élysée



""Je voudrais que ma vie et ma mort servent à quelque chose", avait-il dit un jour, comme par prescience", a déclaré Emmanuel Macron.

"Vendredi soir, j'ai d'abord cru à la folie aléatoire, à l'arbitraire absurde. Une victime de plus du terrorisme gratuit. Il n'était pas la cible principale des islamistes. Il avait lu le Coran il respectait ses élèves quelle que soit leur croyance [...] Samuel Paty fut tué précisément pour tout cela. Parce qu'il incarnait la république qui renait chaque jour dans les salles de classe. la liberté qui se transmet et se perpétue dans les salles d'écoles [...] Il fut la victime de la conspiration funeste, de la bêtise, du mensonge, de l'amalgame, de la haine de l'autre. De la haine de ce qu'existentiellement nous sommes. Il est devenu, vendredi, le visage de la République" a continué le chef de l'État.

"Nous continuerons ce combat pour la liberté et pour la raison dont vous êtes désormais le visage. Parce que nous vous le devons, parce que nous nous le devons et parce qu'en France, professeur, les lumières ne s'éteignent jamais" a conclu le président de la République.