La décision a été annoncée après un entretien téléphonique, samedi, entre le président francais et son homologue tunisien Kais Saied, qui "a exprimé sa solidarité avec la France après les actes terroristes", a précisé la présidence.
Migration clandestine
Les deux dirigeants "sont convenus de renforcer la coopération" franco-tunisienne "en matière de lutte contre le terrorisme". Ils ont notamment "abordé la question sensible du retour des Tunisiens avec obligation de quitter le territoire français (OQTF), en priorité ceux fichés S", a ajouté l'Elysée.
Samedi soir, la présidence tunisienne avait indiqué que MM. Macroon et Saied avaient également discuté de "la question de la migration clandestine et des solutions à trouver ensemble pour faire face à ce phénomène, qui s'aggrave".
Brahim Issaoui, l'auteur présumé de l'attaque ayant fait trois morts dans la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption à Nice, est un Tunisien de 21 ans arrivé clandestinement en Europe par l'île italienne de Lampedusa le 20 septembre. Il a rejoint la France la veille de l'attaque, selon une source proche de l'enquête.