Il avait finalement été blessé par balles par un gendarme après avoir menacé une femme.
Perquisitions et poursuites judiciaires
Ce militaire stagiaire serait né à Clermont-Ferrand et aurait grandi à Thiers, dans le Puy-de-Dôme, d'après La Montagne et France 3.
Des perquisitions ont été menées, notamment chez son père, ce mardi mais elles n'ont rien donné.
Concernant son profil psychologique, le procureur de Metz a indiqué que le suspect ne présentait "aucun signe de radicalisation".
L'exploitation de son téléphone portable, l'audition de sa famille et de ses camarades : rien n'indique qu'il ait basculé dans le fanatisme religieux.
Il s'est d'ailleurs dit athée aux enquêteurs, alors qu'il s'était revendiqué de l'Etat Islamique après l'attaque.
Le parquet antiterroriste n'a d'ailleurs pas été saisi dans cette affaire.
Le jeune homme aurait agi suite à des pulsions suicidaires. D'après les éléments de l'enquête, il ne supportait plus la vie militaire.
Une information judiciaire sera ouverte ce mercredi, et l'homme sera déféré en vue de sa mise en examen et son placement en détention.
Cet homme, qui n'avait pas d'antécédents judiciaire et policier, devrait être poursuivi pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique.