Si l'arnaque à la vignette "Crit'Air" existe depuis ses débuts en 2017 à Paris et depuis le 1er janvier à Lyon, elle s'est particulièrement développée depuis la fin d'année 2022.
Plusieurs modes opératoires
Le premier mode opératoire consiste à créer un faux site internet bien référencé et reprenant les codes visuels et la mise en page du véritable site officiel (www.certificat-air.gouv.fr), sur lequel les victimes potentielles sont invitées à donner leurs données bancaires.
Le second utilise la technique du "phishing" (hameçonnage) par SMS ou mail à partir de bases de données constituées illégalement pour diriger la victime vers le site frauduleux.
En fin d'année 2022, une personne a ainsi viré 10.700 euros sur un compte en Espagne, une autre 3.000 euros en Lituanie.
Pour rappel, la vignette Crit'Air, qui coûte 3,72 euros, ne peut s'obtenir que sur le site du gouvernement et il n'est jamais question de demander de quelconques coordonnées bancaires.
Actuellement, 11 agglomérations ont mis en place des zones à faibles émissions (ZFE) obligeant à s'acquitter d'une vignette : Grand Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Nice, Montpellier, Strasbourg, Grenoble, Rouen, Reims et Saint-Étienne.