Plus de 800 témoignages ont été recueillis par la police judiciaire via le numéro d'appel 197, mais ceux-ci n'ont pas permis de retrouver le petit garçon.
Une équipe renforcée d'enquêteurs reste mobilisée. C'est la 20ème fois que l'alerte enlèvement a été déclenchée en France.
"On ne peut pas dire que ce soit un échec"
"Par son ampleur, cet acte d'enquête exceptionnel a permis le recueil de très nombreuses informations qui vont permettre à l'enquête judiciaire de se poursuivre et de s'intensifier dans le cadre de la flagrance. Il a donc été mis fin au dispositif à compter de ce jour 18H30", a déclaré le procureur de la République de Clermont-Ferrand, dans un communiqué.
L'enquête devrait notamment cibler "le grand quart sud-ouest de la France", où le père "a de grandes attaches familiales", a précisé également M. Maillaud, sans donner plus de détails.
"On ne peut pas dire que ce soit un échec. Le dispositif alerte enlèvement n'est pas une baguette magique, ce n'est qu'un appel à témoins renforcé. Réussir à chaque fois n'est pas possible statistiquement", souligne Éric Maillaud, précisant qu'il est toujours possible d'appeler le 17 pour apporter de nouveaux témoignages.
En 2009, la jeune Elise avait été enlevée à Arles (Bouches-du-Rhône) par sa mère et deux hommes qui l'accompagnaient, originaires de Russie. Elle avait été retrouvée trois semaines plus tard en Hongrie, après que l'alerte enlèvement ait été levée.
(avec AFP)