Le polémiste de 32 ans avait diffusé en 2020 un tweet présentant un montage photo du joueur pointant un doigt au ciel à côté de combattants islamistes en armes. "Je crois que Benzema veut nous passer un message", avait-il ajouté.
Le tribunal correctionnel de Lyon a estimé que ce message, même diffamatoire dans les termes, pouvait bénéficier de la bonne foi, ce qui entraîne la relaxe en matière de presse.
"Je viens de GAGNER mon procès face à Benzema et ses compromissions islamistes", a réagi le militant sur X. "Le tribunal a reconnu que j'avais parfaitement le droit de dénoncer les ambiguïtés islamiques du Ballon d'Or", a-t-il ajouté.
"C'est une aberration"
Peu de temps après le verdict du jugement, le camp Benzema a vite réagi. "Accorder la bonne foi à Damien Rieu, c'est une aberration", a déclaré l'avocat du joueur, Sylvain Cormier, à la sortie du palais de justice.
De son côté, Pierre-Vincent Lambert, avocat du militant d'extrême droite, a aussi pris la parole. Selon lui, la "base factuelle" de la décision est à chercher du côté du "like" que Karim Benzema avait posté sur Twitter en faveur d'un sportif du Daguestan, qui avait qualifié des caricaturistes "d'ennemis de l'islam".