Finalement, le 13 septembre 1931, le premier match contre l'AS Cannes est disputé, en lever de rideau d'une rencontre de rugby entre l'AS Montferrand et le Stade Forezien Universitaire. La suite appartient à l'histoire.
Les anecdotes de Philippe Gastal
En ce jour spécial, qui de mieux que le conservateur du musée de l'ASSE, Philippe Gastal, pour nous livrer les anecdotes qui font aujourd'hui la légende de Geoffroy-Guichard.
Du charbon sous le stade : "Il est construit sur des galeries de mines. À 12 mètres de profondeur, nous trouvons toujours du charbon. C'est rendre hommage au président Rocher qui est descendu dix ans au fond de la mine (de 1936 à 1946) et qui a été le véritable bâtisseur de ce stade. Mais aussi à tous ces joueurs stéphanois qui ont été mineurs de fond, de 14 à 18 ans, avant de passer professionnel à l'ASSE."
Pourquoi le stade s'appelle-t-il Geoffroy-Guichard ? "Geoffroy Guichard avait acheté le terrain. Son fils, Pierre Guichard, a ensuite créé une association des amis du sport, afin de trouver des fonds pour construire le stade. Comme son père lui avait vendu le terrain pour un franc symbolique, l'association a naturellement décidé de nommer le stade "Geoffroy Guichard", le 13 septembre 1931."
D'où vient le surnom de "Chaudron" ? "Il faut véritablement remonter au 6 novembre 1974, lors d'un soir de coupe d'Europe contre le Hajduk Split. L'ASSE avait pris la marée au match aller (défaite 4-1), avant de retourner la situation au match retour grâce à une victoire 5-1 après prolongation à Geoffroy-Guichard. Dans les semaines qui ont suivi, la presse yougoslave et la presse française ont employé le terme de Chaudron pour évoquer l'ambiance exceptionnelle dans le stade."
Quelle est le record d'affluence du stade ? Il faut savoir que Geoffroy-Guichard a eu une capacité supérieure aux 42 000 places actuelles. En 1984, il pouvait accueillir jusqu'à 48 000 spectateurs. "Le record a été établi le 11 mai 1985, avec 47 747 spectateurs face à Lille", nous rappelle Philippe Gastal.
