Radio SCOOP : Vous avez participé à 5 saisons de Koh-Lanta, qu'est-ce qui vous a attiré dans ce jeu ?
Teheiura Teahui : "Le côté survie, aventurier, et les épreuves que l'on fait dans Koh-Lanta m'ont tout de suite attiré, dès la première saison en 2001. Depuis, je n'ai pas cessé de suivre chaque saison. À chaque fois, j'arrivais à m'identifier plus ou moins à un ou deux aventuriers. Je m'y voyais presque à leur place, de mon canapé. À partir de 2008, j'ai commencé à postuler parce qu'avant ça, je me disais qu'ils n'allaient jamais prendre un gars qui a grandi dans les îles. Et puis, finalement, j'ai eu ma chance en 2011.
Il faut un minimum de préparation physique mais je pense qu'avant même d'avoir envie de s'inscrire, faut être prêt psychologiquement, le casting étant déjà très difficile."
Radio SCOOP : Est-ce que c'est facile de revenir à des choses plus "calmes" quand on revient à la vie normale ? Pendant l'aventure, il y a l'adrénaline mais quand on retrouve une vie normale, est-ce qu'il vous manque quelque chose ?
Teheiura Teahui : "Tout dépend de la personne. Oui, il y en a qui ont toujours besoin de cette adrénaline de faire des épreuves. La preuve en est qu'il y a en énormément qui essayent de se retrouver sur des événements comme des parcours avec des obstacles. On essaye toujours de se retrouver pour discuter de ce qu'on a vécu. On a toujours envie de parler de ce qu'on a vécu parce que c'est tellement fort émotionnellement.
Moi, je suis un de ceux qui essaye de reprendre une vie normale, mais en tant que sportif, j'ai besoin de mon temps de sport et d'adrénaline dans des compétitions."
Radio SCOOP : Cela a été un peu plus facile pour les gens qui sont venus ce samedi à Riom. L'idée était de leur faire prendre conscience certains défis que vous avez dû relever ?
Teheiura Teahui : "Les défis avaient beaucoup de liens avec les épreuves vécues dans Koh-Lanta. Ils ont été vraiment confrontés à cette dureté qu'on a vécue, mais en moins dur. Ils avaient mangé, et ils étaient en famille, en plus ! Le but était de pouvoir bien s'amuser en famille et quand même aller jusqu'au bout de chaque épreuve.
On a vu beaucoup de jeunes comme Sam, par exemple, qui a toujours suivi les aventures, et qui m'a rencontré sur sa toute première saison. Il était ébahi, il n'en revenait pas de pouvoir vivre enfin une aventure avec un aventurier qu'il avait suivi. Et sur les événements comme celui de samedi, il y a aussi des enfants qui ont suivi quelques saisons que j'ai faites, et qui ont eu la chance d'être à mes côtés."