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1 ÉTUDIANTE SUR 20 DIT AVOIR DÉJÀ ÉTÉ VICTIME DE VIOL

Lundi 12 Octobre - 08:02

France


Des étudiants dans un amphi - © flickr
C'est ce que dit une enquête menée dans l'enseignement supérieur.


Une étudiante sur vingt a déjà été victime de viol, une sur dix d'agression sexuelle, des violences attribuées notamment à "l'effet de groupe" ou à l'alcool, selon les constats qui ressortent d'une enquête dans l'enseignement supérieur publiée lundi.

Cette enquête a été réalisée par l'Observatoire étudiant des violences sexuelles et sexistes dans l'Enseignement supérieur, qui s'est constitué en mai 2019 avec l'objectif d'évaluer l'ampleur du phénomène.

L'effet de groupe (20%), l'impunité (18%), la consommation excessive d'alcool (18%) et le manque d'éducation des étudiants (18%) sont les causes de violence les plus souvent énoncées dans le questionnaire.

Un étudiant sur trois victime ou témoin de violences sexuelles


Au total, 34% des étudiants déclarent avoir été victimes ou témoins de violences sexuelles : pour 24% d'entre eux, les violences ont été subies sous l'emprise de l'alcool.

Les faits de violence physique sont plutôt commis en soirée ou en week-end hors du campus : c'est le cas pour 56% des viols.

Ces violences sont principalement le fait d'étudiants. "Il s'agit donc souvent du cercle d'amis proches et de personnes connues de la victime", souligne le rapport.

Par ailleurs, 35% des hommes questionnés considèrent leur établissement comme égalitaire contre 27% des femmes.

Et la proportion de répondants qui considèrent leur établissement comme sexiste augmente significativement avec les années d'études. "Nous faisons l'hypothèse que les étudiantes et étudiants (...) prennent conscience de la réalité des violences sexistes au fur et à mesure de leur vie étudiante", soulignent les auteurs de l'enquête.

Les dispositifs mis en place par les établissements pour faire face à ce type de situations sont méconnus, souligne enfin le rapport. En effet, plus d'un quart des répondants ne savent pas s'il en existe dans leur établissement et 18 % considèrent qu'il n'en existe aucun.