Au cœur de l'enquête, le tournage et l'usage d'une vidéo à caractère sexuel enregistrée en 2014 dans laquelle Gilles Artigues, ex-premier adjoint municipal et ex-député connu pour son engagement catholique, se faisait masser par un homme dans une chambre d'hôtel à Paris.
La garde à vue du maire, confirmée par le parquet de Lyon, a été levée vers 14h, cette dernière visait à "recueillir les premières déclarations des principaux protagonistes de cette affaire", d'après un communiqué du parquet. L'avocat de Gaël Perdriau a lui précisé que son client n'avait pas été mis en examen ni soumis à contrôle judiciaire.
Les pièces saisies lors de perquisition exploitées
M. Perdriau s'était fait excuser ce mardi matin d'un point presse à Saint-Étienne en faisant savoir qu'il était "auditionné à sa demande" et "pour que la vérité éclate", comme l'a expliqué aux journalistes, son premier adjoint Jean-Pierre Berger.
Les enquêteurs poursuivent eux les investigations et exploitent notamment les pièces saisies lors de perquisition menées à la mairie de Saint-Étienne le 5 septembre dernier.
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