La juge d'instruction du Puy-en-Velay chargée du dossier a pris deux ordonnances, courant juillet. Elles concernent notamment des analyses biologiques et physico-chimiques des scellés. Elles visent notamment à caractériser les conditions de fabrication et d'explosion du TATP, l'explosif dont des résidus ont été trouvés sur le lieu du drame.
Cet explosif artisanal, aussi appelé peroxyde d'acétone, est fréquemment utilisé par des groupes terroristes, précise l'AFP.
En août 2019, une information judiciaire pour "homicides involontaires" avait été ouverte au Puy-en-Velay à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile des parents des victimes, alors que la justice avait classé l'affaire l'année précédente.
Le survivant remet en cause la thèse des enquêteurs
Un quatrième adolescent, grièvement blessé lors de l'explosion, avait survécu.
Cet unique survivant avait remis en cause la thèse des enquêteurs, selon laquelle la bande d'amis préparait des fumigènes et des explosifs pour jouer à l'airsoft, un jeu de simulation de combat cousin du paintball.
Selon lui, les quatre adolescents auraient découvert sur les lieux un sac contenant des produits chimiques. Deux de ses camarades s'en seraient alors approchés et l'explosion serait survenue à ce moment-là.
►Actualité
Haute-Loire : Que s'est-il vraiment passé lors de l'explosion de Bas-en-Basset ?
Une information judiciaire pour "homicide involontaire"...