"Nous serons extrêmement attachés, voire intransigeants, à la préservation des sites France", a ainsi déclaré Edouard Philippe lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat.
"Nous serons extrêmement exigeants sur le fait que la France demeure le centre mondial pour Renault de l'ingénierie, de la recherche, pour l'innovation et le développement", a-t-il insisté.
Et "nous serons extrêmement attachés à la qualité du dialogue et de l'accompagnement social", a-t-il poursuivi.
Un plan d'économies dévoilé le 29 mai
Selon l'hebdomadaire satirique, Renault envisagerait de fermer quatre sites en France - Flins, Dieppe, Choisy-le-Roi et les Fonderies de Bretagne - dans le cadre d'un plan de 2 milliards d'euros d'économies qui doit être dévoilé le 29 mai.
"Il y a une forme de responsabilité de l'entreprise à avancer, à se transformer mais aussi à tenir compte des réalités du pays qui l'accueille et d'une certaine façon le fait vivre", a mis en garde le Premier ministre, en soulignant que si "Renault est une entreprise mondiale", "sa marque française est évidente".
Dans ce contexte, les quatre organisations représentatives de Renault - CFE-CGC, CFDT, CGT et FO - seront reçues séparément par la direction générale du groupe lundi et mardi, tandis que le comité central social et économique (CCSE) et le comité de groupe seront réunis chacun deux fois, les mercredi 27 et jeudi 28 mai.