"L'objectif est double, il faut conserver des traces du confinement, de la contamination de toute une population et des risques liés. Il faut également constituer une ressources pour les chercheurs, notamment les chercheurs en sciences sociales", explique Marc Chassaubéné, adjoint à la culture à la Ville de Saint-Etienne.
Tous les aspect de l'événement intéressent les archives, que ce soit l'école à la maison, la vie privée, le travail. Tous les Stéphanois sont concernés : "retraité, actif en télétravail ou allant au travail, personnel soignant, enseignant, élève, pharmacien, agent public mobilisé, atteint personnellement par la maladie, etc., tous vivez de manière différente ces événements", écrivent les archives sur leur site internet.
Quant aux documents, ils peuvent être de toute nature. "Ça peut être des témoignages écrits, des photographies, mais aussi documents audio ou vidéo, y compris des vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Même des œuvres, puisque des artistes se sont exprimés,", poursuit Marc Chassaubéné.
Pour transmettre les documents, trois possibilités :
• par le formulaire en ligne dédié accessible sur le site internet des archives municipales
• par mail (archives@saint-etienne.fr, dans la limite de 10 Mo) ou système d'échange de fichiers
• par voie postale aux archives municipales (164 cours Fauriel, 42100 Saint-Etienne)
La collecte va durer jusqu'en septembre prochain pour évoquer également le déconfinement et l'après pandémie. La restitution de ces témoignages devrait sans doute faire l'objet d'une exposition.