"Je trouve qu'il fait un travail extraordinaire. Mais je sais, par expérience, qu'être entraîneur dans le club où vous avez débuté, où vous avez joué, où vous avez été adjoint, où vous avez été formateur, c'est très difficile. Je l'ai connu à Montpellier, et au bout de six mois, j'ai dit "j'arrête". Parce que quand vous êtes chez vous, tout le monde vous tutoie, tout le monde veut vous donner des conseils et pour les gens, vous n'avez pas le charisme. En fait, on vous voit comme un travailleur, on a du mal à vous voir comme un numéro 1. Les gens sont très méchants mais ce n'est pas vous qui souffrez, c'est votre famille.
Lorsque c'est un entraîneur côté, ce n'est jamais lui le responsable. Mais quand c'est un entraîneur du cru, lorsque l'équipe gagne, c'est grâce aux joueurs. Et lorsqu'elle perd, c'est à cause de l'entraîneur. Et ça, c'est fatiguant. Franchement, je lui tire mon chapeau, il a quand même gagné à Manchester City, chez Pep Guardiola ! Un exploit avec des "petits" qu'il connaît bien. Les joueurs ont confiance en lui, ça se voit. Et le président (Jean-Michel Aulas) prend toujours sa défense, c'est donc qu'il a une grande confiance en lui. Il sait qu'il est bon".
