Afin de leur laisser un espace préservé de l'urbanisation et des humains, la plaine a été sanctuarisée.
Elle fait désormais partie des quatre Réserves Métropolitaines de Nature, délimitées par les élus écologistes du Grand Lyon.
La forêt de Curis-au-Mont-d'Or, l'île du Rontant à Albigny-sur-Saône et enfin, les prairies permanentes de Corbas figurent aussi sur la liste.
Ces espaces ont en commun le fait d'être inaccessibles au public, un bon moyen de protéger la biodiversité qui y a trouvé refuge.
Une victoire "qui a valeur d'exemple"
Pour marquer l'occasion, le président de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) Allain Bougrain-Dubourg, a fait le déplacement à Saint-Priest.
"Cela peut paraître peu, mais c'est pour moi essentiel. Déjà parce qu'on va protéger une espèce d'oiseau, mais aussi parce que cette initiative a valeur d'exemple. Ce qui est fait ici dans la métropole de Lyon peut être fait partout. C'est une victoire pour les oiseaux, pour les associations et pour nous tous. Le béton ronge les espaces naturels et les terres agricoles, il est temps que cela cesse."
En parallèle de ce projet, une autre étape sera prochainement franchie : la création d'un verger fruitier de 60 arbres, à disposition des promeneurs, aux abords de ce terrain préservé.
Trois observatoires ont été installés pour permettre au public d'apercevoir les oiseaux.