"On dédramatise l'acte"
Elles s'adressent aux enfants âgés de 3 à 9 ans. Ils sont accueillis une petite heure avant de passer leur IRM. Et les bénévoles de l'association « les Blouses Roses » les mettent en condition grâce à "l'IRM en jeu", qui prend la forme d'une fusée. "C'est un copie miniature de la vraie machine. Elle propose les mêmes contraintes aux enfants, le bruit, le confinement", explique Roger Chol, président du comité des « Blouses Roses » de Saint-Etienne.
"Ce n'est pas simple pour un enfant d'être immobile, sur le dos. C'est assez anxiogène mais grâce à cette préparation on dédramatise l'acte", poursuit Roger Chol. La dizaine de bénévoles connaît quelques petites techniques pour détendre l'atmosphère. "On explique à l'enfant qu'il se trouve dans une fusée, que c'est lui le pilote. C'est un jeu au final".
Beaucoup d'anesthésies générales évitées
Cette "IRM en jeu" dispose d'un capteur de mouvements, qui permet de voir si les images auraient été exploitables en conditions réelles. Les résultats sont souvent positifs. "Quand ils se retrouvent confrontés au vrai examen d'IRM, il n'y a plus d'appréhension, et par conséquent, on évite 8 fois sur 10 une anesthésie générale ou une médicamentation", conclut le président des « Blouses Roses ».
Saint-Etienne est la 12e ville en France à être équipée de cet outil « IRM en jeu ».