En partenariat avec le WWF, le Réseau Action climat et l'association Respire, le rapport précise que les enfants sont plus vulnérables, car leur fréquence respiratoire est 1,5 fois plus élevée que celle d'un adulte.
L'exemple lyonnais
À Lyon, on pense notamment à l'école Michel Servet, située dans le 1er arrondissement aux bords du Rhône. À proximité de l'établissement se trouve le tunnel de la Croix-Rousse, utilisé chaque jour par plusieurs dizaines de milliers de voitures.
Afin d'avoir "le droit de respirer un air plus pur en ville", un collectif a été créé par des parents, des enseignants et des riverains.
Maman de deux enfants âgés de 7 et 4 ans scolarisés à l'école Michel Servet, Marianne et également membre du collectif, n'est pas étonnée par ces chiffres : "on connaît déjà le sujet avec nos enfants qui sont dans l'école. Et on n'a pas forcément beaucoup de réponses, ni du côté de la Ville, ni du côté de la Santé".
"On n'a pas forcément vu de changements"
Après "l'action graff" de Greenpeace le 24 mars dernier, la situation n'a pas trop évolué selon Marianne. "Sur l'école, on n'a pas forcément vu de changements, la cour est toujours condamnée, les espaces pour circuler sont particuliers parce qu'il y a des salles dans lesquelles les enfants n'ont plus accès. Il y a toujours le même trafic routier sous le tunnel et sur les quais".
L'Unicef incite notamment les pouvoirs publics à mettre en place des Zones à Faibles Emissions (ZFE) "ambitieuses, prenant notamment en compte les lieux sensibles (hôpitaux, écoles...) et pas seulement les hyper-centres".
(Avec AFP)
