Cette restriction est la conséquence de l'ouverture de la vaccination en pharmacie "à compter de la semaine du 15 mars", et même dès la fin de cette semaine "dans les 18 départements à la plus forte circulation épidémique".
Le "caprice des pharmaciens"
Mais l'annonce passe mal chez les médecins libéraux qui s'apprêtaient à commander leurs doses pour une quatrième semaine consécutive. Le syndicat MG France accuse ainsi la DGS de "détourner les doses prévues pour les généralistes vers les pharmacies" et "demande que soit mis fin aux fonctions des responsables de cette décision invraisemblable, dont (...) Jérôme Salomon".
Le SML aussi "demande la démission du DGS (Jérôme Salomon)", qui a commis "la faute de trop" en cédant "au caprice des pharmaciens".
La CSMF, première organisation de la profession, s'insurge également contre "une décision aberrante, incompréhensible" qui met les médecins "dans l'obligation d'annuler des rendez-vous déjà pris".
Un frein dans la campagne de vaccination ?
"La campagne vaccinale ne va donc pas s'accélérer comme nous le pensions" mais au contraire "stagner, voire ralentir avec (ces) annulations et reprogrammations incertaines", prédit le syndicat Jeunes Médecins.
Comme d'autres, l'UFMLS "demande instamment au ministre de la Santé de réagir et de stopper cette décision vécue comme une insulte par la profession".