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PAS DE VACCIN CETTE SEMAINE POUR LES MÉDECINS LIBÉRAUX, LES SYNDICATS FURIEUX

Lundi 8 Mars - 14:32

Santé


2 injections de vaccins sont nécessaires - © Tiphaine Coulon / Radio Scoop
Les médecins libéraux ne pourront pas commander de vaccins AstraZeneca cette semaine, la livraison étant réservée aux pharmaciens, selon une note envoyée dimanche par le ministère qui a provoqué l'ire des syndicats, plusieurs réclamant la démission du directeur général de la santé (DGS), Jérôme Salomon.


"Pour la semaine du 8 mars, la commande ne sera ouverte que pour les besoins propres des officines, il ne sera pas possible de prendre des commandes pour les médecins compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca (environ 28.000 flacons disponibles à la commande)", explique le ministère dans une note "DGS-Urgent" adressée dimanche à ces deux catégories de professionnels de santé.

Cette restriction est la conséquence de l'ouverture de la vaccination en pharmacie "à compter de la semaine du 15 mars", et même dès la fin de cette semaine "dans les 18 départements à la plus forte circulation épidémique".

Le "caprice des pharmaciens"


Mais l'annonce passe mal chez les médecins libéraux qui s'apprêtaient à commander leurs doses pour une quatrième semaine consécutive. Le syndicat MG France accuse ainsi la DGS de "détourner les doses prévues pour les généralistes vers les pharmacies" et "demande que soit mis fin aux fonctions des responsables de cette décision invraisemblable, dont (...) Jérôme Salomon".

Le SML aussi "demande la démission du DGS (Jérôme Salomon)", qui a commis "la faute de trop" en cédant "au caprice des pharmaciens".

La CSMF, première organisation de la profession, s'insurge également contre "une décision aberrante, incompréhensible" qui met les médecins "dans l'obligation d'annuler des rendez-vous déjà pris".

Un frein dans la campagne de vaccination ?


"La campagne vaccinale ne va donc pas s'accélérer comme nous le pensions" mais au contraire "stagner, voire ralentir avec (ces) annulations et reprogrammations incertaines", prédit le syndicat Jeunes Médecins.

Comme d'autres, l'UFMLS "demande instamment au ministre de la Santé de réagir et de stopper cette décision vécue comme une insulte par la profession".