Deuil national le 9 décembre
Valéry Giscard d'Estaing ne voulait pas d'obsèques nationales ni d'hommage de l'Etat. "C'était son souhait et sa volonté. Le président de la République, hier dans son hommage, a parlé de sa pudeur", a continué Henri Giscard d'Estaing, en référence au discours hommage tenu la veille par Emmanuel Macron.
Le chef de l'Etat a décrété un jour de deuil national mercredi 9 décembre. "Les Français qui le souhaitent pourront également écrire quelques mots d'hommage dans nos mairies et à Paris, au Musée d'Orsay", a-t-il précisé lors de son adresse aux Français jeudi soir.
"Mes frère et soeur ont été en contact (avec M. Macron, NDLR) et bien évidemment nous respectons les décisions qui ont été prises", a commenté Henri Giscard d'Estaing, après une réunion à la mairie d'Authon, accompagné du préfet du Loir-et-Cher, Yves Rousset.
Un dispositif restreint
"Nous avons organisé avec la famille qu'il n'y ait que trente personnes, en dehors des officiants, qui seront présentes dans l'église. Nous aurons à mettre en place un dispositif de sécurité pour respecter l'intimité de la cérémonie", a déclaré le préfet.
"Je veux dire à la population qu'il n'est pas la peine de venir. Par la suite, l'accès au caveau (...) sera libre donc ils pourront lui rendre hommage dans d'autres conditions. Le jour de demain n'est pas le jour adapté", a insisté M. Rousset depuis le parvis de la mairie d'Authon.
"Il faut bien sûr éviter la zone pour toutes les personnes qui n'y habitent pas ou qui n'ont rien à y faire", a-t-il prévenu.