Parmi elles, on retrouve Saint-Genis-Laval. La ville du sud lyonnais n'a pas du tout apprécié la sanction et l'a fait savoir.
"La ville a été prévenue, en octobre, sans ménagement et sans explication de la décision unilatérale de la Préfète de Région de lui retirer la compétence d'instruction des permis de construire des logements collectifs. (...) Cette décision est incompréhensible, injuste et contestée par la ville."
Pour se défendre, la municipalité défend son bilan en matière d'urbanisme. Elle affirme avoir "un taux de logements sociaux de 19%" qu'elle qualifie de "non négligeable malgré un contexte urbanistique très contraint".
La commune explique également avoir étudié "avec attention" la mise en place d'un protocole commun réunissant les engagements respectifs de la ville et de la Préfecture "pour débloquer la construction de logements sociaux".
"Pas d'autre que d'attaquer la décision de la Préfecture"
Elle estime ensuite que la décision "unilatérale" de l'État n'a pas pris en compte les "courriers d'alerte et de demande d'aide adressés par la ville" en 2022 et 2023 qui n'ont jamais eu de réponse selon la municipalité.
"Aujourd'hui, la ville n'a pas d'autre choix que d'attaquer la décision de la Préfecture de reprendre l'instruction des permis de construire des logements collectifs de Saint-Genis-Laval, pour maintenir la qualité des projets sur la commune", conclut la Ville dans un communiqué.