Le parquet avait requis un an de prison ferme. Il pourrait faire appel, explique l'un des avocats de la défense.
Luc Tangorre, qui purge actuellement une peine de prison de 3 ans et 6 mois pour des agressions sexuelles sur trois mineures commises en 2014, comparaissait détenu devant la 11e chambre correctionnelle de Lyon.
De lourds antécédents
Les faits de tentative de corruption de mineur pour lesquels il était jugé à Lyon concernaient une jeune fille de 14 ans qui expliquait avoir été abordée par lui dans la région lyonnaise et invitée à se rendre à un rendez-vous puis l'avoir revu deux fois.
Luc Tangorre a nié farouchement le délit reproché, affirmant ne pas s'être trouvé sur les lieux voici trois ans.
Ses avocats sont parvenus à convaincre les juges lyonnais.
Avant cet énième rebondissement judiciaire, Luc Tangorre, né en 1959 à Saint-Étienne, avait écopé aux assises en 1983 puis en 1992, de 15 ans puis 18 ans de réclusion criminelle pour quatre viols, une tentative de viol et six attentats à la pudeur, d'abord à Marseille, puis pour deux autres viols, près de Nîmes.
Alors surnommé "le violeur des quartiers sud", Luc Tangorre avait bénéficié d'une grâce présidentielle en 1987, après sa première condamnation. Quelques mois après sa libération, il avait abusé de deux étudiantes américaines lors de la Feria de Pentecôte de Nîmes, en 1988.
Sorti de prison en 2000, il n'avait plus fait parler de lui jusqu'en 2014 et ses abus sexuels sur trois mineures.