En un an, on a perdu près d'un quart d'heure de sommeil. En semaine, les Français dorment en moyenne 6h42, contre 6h58 en 2023, et 7h25 le week-end ou en congés, contre 7h40 l'an dernier.
La sieste plutôt que la grasse matinée
Principalement en cause, l'exposition accrue aux écrans avant de s'endormir qui entraîne un délai d'endormissement considérable, particulièrement chez les jeunes adultes de 18/24 ans. "Ces derniers mettent en moyenne 53 minutes à s'endormir en semaine (contre 37 minutes dans la population générale), et leur réveil sonne de plus en plus tôt la semaine (à 6h24 contre 7h03 en 2019)", précise l'étude.
"Le manque de sommeil est de plus en plus compensé par des siestes que près de la moitié des Français pratiquent au moins une fois par semaine à raison de 1h16 en moyenne et 1h43 pour les 18-35 ans, à condition qu'elle ne soit pas trop longue, au risque de compromettre la nuit suivante", ajoute-t-elle. "Les spécialistes la préfèrent à la grasse matinée car le sommeil se construit pendant la journée, et plus particulièrement dès le matin".
Des ateliers pratiques à l'Université
Dans ce contexte, des ateliers sont organisés à Saint-Étienne. Une journée d'informations est notamment prévue, ce vendredi, au HPL.
Le thème : "sommeil, pratique sportive et alimentation". Rendez-vous de 10h à 16h à l'Atrium de l'hôpital, avec une médecin du sommeil, une diététicienne ou encore un ultra-trailer.
Enfin, l'Université Jean-Monnet se mobilise également, avec des ateliers pratiques pour une meilleure gestion du sommeil. Ils sont organisés ce samedi, de 9h à 12h, sur le site Denis Papin.