La gendarmerie de la Loire a ouvert une enquête pour "vol et recel d'organes d'animaux" afin de tenter d'identifier le ou les auteurs des faits.
D'autres cas de mutilation en France et en Auvergne-Rhône-Alpes
"Les gendarmes ont fait le rapprochement entre cette affaire et une quinzaine de cas de mystérieux actes de tortures et de mutilations de chevaux vivants à travers la France ces dernières semaines", a indiqué à l'AFP le parquet de Roanne.
Des enquêtes qui bénéficient du soutien de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), en appui aux brigades locales, qui suivra également l'évolution de l'affaire de la Loire, précise-t-on du côté des enquêteurs.
Dans le Jura, une enquête vient également d'être ouverte après la découverte d'une jument retrouvée morte et mutilée vendredi. D'autres faits similaires se sont produits dans la Somme et le Puy-de-Dôme notamment, où des enquêtes sont en cours.
"Des actes honteux et scandaleux"
"C'est scandaleux et honteux, surtout que dans la plupart des cas, il s'agit d'actes gratuits", confie Régis Bouchet , le président du Conseil du Cheval en Auvergne-Rhône-Alpes.
Il lance un appel à la vigilance : "il faut que tout le monde se mobilise par rapport à ces actes qui sont intolérables, que les uns surveillent les chevaux des autres. En cas de comportements suspects ou inappropriés d'un individu, "il faut se renseigner, rester poli mais ne pas rentrer en conflit et appeler de suite la gendarmerie", poursuit Régis Bouchet.