Une rentrée "progressive, concertée"
"Les inégalités se sont creusée pendant le confinement, nous avons besoin de faire revenir les enfants à l'école", a notamment défendu Emmanuel Macron. "Tout n'a pas été perdu pendant ces deux mois, un formidable travail a été fait par les enseignants. Je veux leur rendre hommage et rendre hommage aux familles", a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de la reprise, pas question de sanctionner les écoles qui ne rouvriraient pas le 11 mai. Le Président a évoqué une reprise "progressive et concertée", "plutôt une bonne rentrée qu'une rentrée en nombre", a-t-il poursuivi, refusant de donner des chiffres sur le nombre d'écoles qui rouvriront leurs portes.
Le 11 mai sera, dans la plupart des écoles, une journée de pré-rentrée pour permettre aux enseignants de s'organiser. "On ne vous mettra jamais en situation de danger", a également déclaré le chef de l'État qui a rappelé les mesures du protocole sanitaire. Des classes plus petites et "un temps scolaire organisé différemment" entre les cours, l'étude et les pauses déjeuner.
Dans un premier temps, le travail à la maison pour les élèves restera important a souligné Emmanuel Macron. Notamment pour les parents qui ne veulent pas ou ne peuvent pas laisser leurs enfants à l'école.
"Il faudra la compréhension des employeurs", a précisé le chef de l'État, par exemple pour les salariés qui devront quitter le travail plus tôt qu'habituellement si leur entreprise est de nouveau en activité le 11 mai.
Quid des vacances d'été ?
Le 11 mai, les déplacement seront autorisés sans attestation dans une limite de 100 km autour du domicile. "Nous voulons surtout éviter le brassage", a expliqué Emmanuel Macron qui a rappelé que le gouvernement précisera les règles prochainement.
"Il est trop tôt pour se prononcer sur les vacances. Début juin, nous en préciserons les conditions", a finalement ajouté le Président. "Les déplacements internationaux seront forcément limités."