Colère et inquiétude des personnels de l'EFS
"Lors de la première vague, ces personnels de l'EFS (médecins, infirmiers, techniciens de laboratoire) ont été sur le devant de la scène, et ont continué à travailler, car c'est leur devoir de fournir le besoin en sang pour les malades. Ils ont été extrêmement sollicités, et le sont à longueur d'années, mais ils ont été exclus des mesures du Ségur de la santé et donc des revalorisations de salaires. Les personnels sont en colère et fatigués", dénonce Annick Venzal, délégué régional FO à l'Établissement Français du Sang.
Les syndicats mettent également en avant la difficulté de recruter du personnel comme des infirmiers ou des médecins. "On n'arrive pas à recruter car nos salaires ne sont pas attrayants", poursuit Annick Venzal.
Des besoins en sang "réels"
Pourtant, "les besoins en sang sont réels, il y aura toujours des malades. Si on n'a pas suffisamment d'infirmier(e)s, ce sont des collectes qui pourraient être annulées à l'avenir et les besoins en sang ne pourront pas être comblés", conclut la syndicaliste.
Les syndicats dénoncent également des suppressions d'effectifs depuis dix ans.
Un rassemblement se tiendra ce jeudi 5 novembre devant l'Agence Régionale de Santé à Lyon, où une délégation sera reçue à 11 heures.
Des distributions de tracts sont prévues devant les entrées des différents sites de prélèvement de la région.
