Max, un robot révolutionnaire
L'usine de tri s'étend sur une superficie de 11 900 mètres carrés. Les dernières technologies y ont été installées pour assurer une haute performance de tri comme des trieurs optiques, des cribles balistiques ou encore « Max », le premier robot trieur du groupe. Positionné sur la ligne de refus de tri, ce robot est en charge de sortir tous les objets loupés auparavant sur les différents tapis. Cette machine à l'intelligence artificielle est dotée d'un système de vision permettant d'identifier les différents objets.
"On alimente la base de données avec un nombre incalculable de photographies. Par exemple pour une bouteille de soda, on parle de 3 000 clichés. On veut que la bouteille soit prise dans n'importe quelle configuration, c'est-à-dire aplatie, torsadée, écrasée, avec ou sans étiquette etc. Chaque nouvel objet que l'on souhaite sortir du tapis est renseigné au robot grâce à des clichés", décrypte Julien Lassaut, directeur de site.
Grâce à son bras articulé, Max peut faire jusqu'à 65 gestes par minute contre 35 pour un agent de tri expérimenté.
L'extension des consignes de tri dès 2020
Ce site est évidemment compatible à l'extension des consignes de tri, qui sera en vigueur dès le 1e janvier 2020 sur l'agglomération lyonnaise. "Avec des sites comme celui-ci vous pourrez mettre tous vos emballages plastiques dans vos poubelles jaunes, des bouteilles, les emballages de gâteaux, les barquettes, vous pourrez tout mettre !", s'enthousiasme Stéphane Leterrier.
Pour répondre aux nouvelles exigences de la Métropole de Lyon et de l'éco-organisme CITEO, le leader français du recyclage a donc proposé la construction de ce centre de tri « nouvelle génération » en un temps record. Dix mois auront suffi pour sortir de terre « Trivalo 69 », le centre de Chassieu. Au total, le Groupe Paprec a mis la main au portefeuille avec 25 millions d'euros dépensés dans ce projet qui tourne à plein régime depuis le 13 août dernier.