Rappel des faits
Ce jour-là, à La Chapelle (Allier), Loïc Jeansanetas et deux autres gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) de Vichy, étaient intervenus en renfort de quatre de leurs collègues pour interpeller un homme, placé sous bracelet électronique, condamné à dix reprises pour notamment des faits de violences conjugales.
Les trois gendarmes du PSIG avaient été très grièvement blessés lors de l'explosion de la maison du suspect, qui était décédé dans l'incendie.
Les premières investigations avaient confirmé "la thèse d'un geste suicidaire avec volonté de tuer des gendarmes en simultané", avait expliqué deux jours après le drame le procureur Eric Neveu, parlant d'un "traquenard" tendu aux gendarmes.
Loïc Jeansanetas avait été "brûlé à 90%, ses camarades à 40% pour l'un et à 20% pour l'autre", a précisé M. Darmanin dans un communiqué.
"Transféré, en urgence, au service des grands brûlés du centre hospitalier Edouard Herriot à Lyon, Loïc Jeansanetas avait été admis avec un pronostic vital engagé", a rappelé le ministre.
Agé de 27 ans, Loïc Jeansanetas, qui était pacsé et allait être père de son premier enfant, est décédé samedi en milieu d'après-midi.