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AIN : L'USINE D'EMBOUTEILLAGE DE DIVONNE-LES-BAINS NE VERRA PAS LE JOUR

Mercredi 4 Septembre - 08:50

Actualité


Divonne-les-Bains, face au Mont-Blanc - © Mairie de Divonne-les-Bains
Le projet était source de controverse.


Annoncée en grande pompe il y a trois ans, l'usine d'embouteillage de Divonne-les-Bains, près de la frontière suisse dans l'Ain, ne verra pas le jour: la mairie a annoncé mardi soir qu'elle mettait fin à ce projet controversé.

Cette décision a été prise car "on a un rapport de confiance qui s'est détérioré avec l'embouteilleur", a déclaré le maire de la ville Vincent Scattolin (LR), joint au téléphone après avoir annoncé la nouvelle lors d'une réunion publique dans la station thermale.

"On va devoir discuter de la sortie du contrat", a-t-il ajouté, sans être en mesure d'indiquer à ce stade le montant des indemnités financières qui pourraient être versées par la commune.

Flou financier et environnemental


Le projet, censé faire de l'ombre à Evian de l'autre côté du lac Léman, avait été lancé en 2016 par le maire de l'époque Etienne Blanc (LR), qui brigue aujourd'hui la mairie de Lyon. Ce bras droit de Laurent Wauquiez à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes assurait alors que l'usine serait "un tournant" économique pour Divonne.

M. Blanc avait signé à l'époque un contrat d'exclusivité avec une société de Perpignan, dirigée par un ancien fabricant de bouchons reconverti dans le champagne de luxe. Il engageait la ville à lui fournir, pendant 90 ans, l'eau d'une source minérale pour qu'elle l'embouteille et la commercialise sous la marque "Divonne", moyennant redevance.

Mais l'usine, qui devait produire 400 millions de bouteilles par an et faire traverser la frontière à de nombreux camions, a rencontré une vive opposition dans l'Ain comme en Suisse. Le projet était resté très flou sur le plan financier et environnemental, la mairie n'ayant pas obtenu les garanties qu'elle souhaitait de son partenaire.

Avec AFP