En cause, des animaux sauvages (zèbres, singes, lions, mais aussi un tigre blanc). Les images de One Voice démontrent, selon l'association "un symptôme de mal-être lié à la captivité".
Un danger aussi pour les riverains ?
One Voice a également mis en avant des défauts dans la sécurité du cirque. Personne ne surveillerait les cages des animaux selon l'association, ce qui pourrait représenter un danger pour "quiconque ne respecterait pas les barrières ou les écriteaux".
L'association a donc demandé à ce que des lettres ou des mails soient envoyés à la maire de la commune pour que l'autorisation d'installation du cirque ne soit pas renouvelée à l'avenir.
Fin progressive des animaux dans les cirques
En 2025, il sera interdit d'acquérir des animaux sauvages et de les faire se reproduire en vue de les présenter au public dans des cirques itinérants d'ici à deux ans après promulgation de la loi. Et il sera interdit de les détenir d'ici à sept ans. Quelque 800 animaux sauvages sont concernés, dont 450 fauves. Des solutions d'accueil devront être proposées à leurs propriétaires.
La proposition de loi interdit aussi l'exhibition d'animaux dans les fêtes privées et discothèques. La présentation d'animaux sauvages à la télévision sera interdite, hors zoos et élevages. Les montreurs d'ours et de loups ne pourront plus exposer ces espèces à l'occasion de spectacles itinérants.
D'ici à cinq ans, la détention et la reproduction des cétacés en captivité ne seront plus permises, ainsi que leur participation à des spectacles. Deux établissements en possèdent en France (Planète Sauvage, Marineland).
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