Selon un rapport de l'association, plus de 30 actes LGBTphobes ont été signalés dans le Rhône en 2018, et plus de 1900 en France, soit une augmentation de 15% par rapport à l'année précédente.
"On ne trouve même plus les mots"
Quelques jours après l'agression d'un couple d'hommes à Lyon, Jérémy Falédam se dit "très attristé, en colère et inquiet. C'est intolérable, on ne trouve même plus les mots pour qualifier ces agressions, tellement celles-ci sont quotidiennes".
Comment expliquer ces actes homophobes, toujours d'actualité à Lyon et en Auvergne-Rhône-Alpes ? "Que les personnes LGBT soient plus visibles dans l'espace public et qu'elles accèdent à plus de droits fait qu'elles tolèrent beaucoup moins les insultes qu'elles peuvent recevoir", répond le coprésident de "SOS homophobie".
Davantage de moyens nécessaires
Pour lutter contre ce fléau, un "travail global de prévention et de sensibilisation de tous les publics" est nécessaire. Jérémy Falédam ajoute qu'il faut "bien accompagner les victimes qui portent plainte, pour que les agresseurs ne restent pas dans l'immunité et soient condamnés".
Et même s'il est "indispensable que des hommes et femmes politiques s'engagent" après les réactions de Gérard Collomb et David Kimelfeld, "cela ne va pas assez vite", déplore le membre de l'association.
Celui-ci réclame davantage de moyens, une formation des policiers et gendarmes et de nouvelles campagnes de sensibilisation.
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